A quelques mois du début de la campagne présidentielle, la ministre de l’Environnement ne cache pas ses craintes quant à l’éventuelle candidature de François Hollande, croit savoir le Journal du Dimanche.
Elle l’engage cependant à « bien apprécier le rapport de forces », rapporte l’hebdomadaire.
« Les enfants n’ont pas envie que leur père aille au massacre », avait-elle par ailleurs précisé à Michel Sapin, son collègue en charge de l’Economie.
D’après certaines rumeurs, Ségolène Royal pourrait bien se lancer dans la bataille.
« Pour l’instant, c’est François Hollande qui est candidat, a-t-elle rappelé dans les colonnes du JDD.
« Je l’ai dit aux entourages qui poussaient : il faut arrêter de lancer une campagne avant l’heure. C’est absurde d’anticiper la primaire. Le moment n’est pas venu, il ne faut pas accélérer », a-t-elle ensuite expliqué avant de commenter : « On cherche quelqu’un pour se sacrifier : il faut que la situation soit vraiment désespérée pour que ceux qui m’ont combattue me redécouvrent (…) Si c’était gagnable, on ne viendrait pas me chercher ».