Selon des sources proches de l’Élysée, le chef de l’État n’a pas apprécié de voir son jeune ministre « s’arroger la primeur de la stratégie de front républicain », une initiative qu’il estime avoir « personnellement inspirée ».
« Le président trouve que Gabriel en a trop fait », confie au parisien un proche de Macron.
« Gabriel, c’est un peu Monsieur Moi-je », tranche en outre un interlocuteur régulier du chef de l’État. Ce dernier se sent parfois éclipsé par Attal, dont les interventions publiques donnent l’impression qu’il y a un "avant et un après-Gabriel Attal", à l’instar de "l’avant et l’après-Jésus-Christ".
Un conseiller de l’exécutif, témoin amusé de ces tensions, souligne une certaine ironie dans la situation.
« Le président trouve que Gabriel en a trop fait alors qu’il lui doit tout. En même temps, Macron avait fait pareil avec Hollande avant. C’est un peu l’arroseur arrosé ! » observe-t-il.