Lundi, de nombreuses personnalités s’étaient rassemblées au tribunal correctionnel de Paris pour l’ouverture du procès de Gérard Depardieu, accusé d’agressions sexuelles par deux femmes sur le tournage du film Les Volets verts en 2021. Parmi ses soutiens, on notait la présence de Fanny Ardant et de Karine Silla, son ex-compagne et mère de sa fille Roxane.
Pour l’occasion, elle arborait un pull au message provocateur. Vincent Perez, le compagnon de Karine Silla, était également présent.
À l’opposé, Anouk Grinberg, venue soutenir les victimes présumées, a été expulsée de la salle d’audience dans une ambiance tendue.
Ce mardi, Gérard Depardieu, comparant sous conditions particulières en raison de son état de santé, a pu s’exprimer sur les faits qui lui sont reprochés. Les propos qu’il avait tenus lors de sa garde à vue en avril dernier ont été évoqués, révélant une défense pour le moins originale. L’acteur avait contesté les faits.
L’ex-compagnon de Carole Bouquet reconnait toutefois avoir pu être « grossier mais jamais violent ».
Il avait également déploré ne plus pouvoir tourner de films ou chanter Barbara en raison des nombreuses affaires le concernant, affirmant avoir été éduqué dans le respect des femmes.
Mais c’est sa justification concernant les gestes déplacés qui a particulièrement retenu l’attention. « Je ne vois pas comment j’aurais pu faire ça avec le ventre que j’ai, j’en suis incapable, j’ai déjà du mal à prendre dans mes bras une femme que j’aime », avait-il déclaré lors de sa garde à vue.
Cet argument, a réitéré à la barre ce mardi. « Je ne peux pas, avec le ventre que j’avais, la mettre entre mes cuisses », a-t-il insisté. Une défense surprenante qui n’a pas manqué de faire réagir, alors que Gérard Depardieu risque jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende.
Avec le ventre que j’avais..." : la phrase lunaire lâchée par Gérard Depardieu à la barre pour se défendre lors de son procès.
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