Hugo Clément est en colère et pour une bonne raison. Le président de la Fédération nationale des chasseurs, Willy Schraen, a déposé une plainte contre lui pour diffamation et injure publique.
Cette situation a conduit à la mise en examen du journaliste. Et il s’insurge sur les réseaux sociaux.
Dans une vidéo publiée sur ses comptes X (anciennement Twitter) et Instagram, l’ancien complice de Yann Barthès a partagé la nouvelle avec ses abonnés : "Je vais être mis en examen, suite à une plainte du patron des chasseurs, Willy Schraen". Il a ensuite détaillé les raisons de cette plainte, remontant à un tweet posté il y a plus d’un an.
À l’époque, un débat public faisait rage sur l’opportunité d’interdire la chasse le dimanche et pendant les vacances.
Willy Schraen s’opposait fermement à cette idée, allant jusqu’à déclarer : "Si on interdit la chasse le dimanche ou pendant les vacances, dans cinq ans la ruralité est à feu et à sang." Hugo Clément avait alors tweeté : "Ce monsieur se comporte comme un mafieux brandissant la menace de guerre civile pour empêcher toute régulation de son activité."
Ces mots ont mené Willy Schraen à intenter une action en justice. Hugo Clément est désormais confronté à une mise en examen et probablement à un procès. "Willy Schraen sait très bien qu’il n’a quasiment aucune chance de gagner, mais c’est ce qu’on appelle une procédure-bâillon", a expliqué Hugo Clément à ses abonnés.
Il a souligné que cette plainte vise surtout à "faire perdre du temps et de l’argent" à lui-même et à ses équipes.
Pas question pour le journaliste de céder.
« On ne cédera rien face à ces pressions ! », a affirmé le compagnon d’Alexandra Rosenfeld avec force. Il a également profité de l’occasion pour rappeler à ses abonnés l’importance de soutenir son travail et celui de son média, Vakita, en s’abonnant, afin de continuer à mener des enquêtes et à "résister aux attaques".
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