« Je ne dis jamais le mot bonheur parce que c’est beaucoup trop fort, trop significatif pour moi », explique le jeune homme qui souffre d’autisme.
L’ancien protégé de Jean-Luc Reichmann ne se sent pas bien lorsqu’il y a trop d’émotion sur un plateau de télévision. Il n’est pas à l’aise avec l’étalage de sentiment.
Sa distance pourrait être perçue comme de la dureté.
« Mais quand je me sens pas bien, je suis très très dur, très très sévère. Je ne supporte pas quand l’autre est content, quand l’autre est heureux, c’est super », ajoute-t-il face à Faustine Bollaert.
« Ça commence aujourd’hui », l’émission que Faustine Bollaert propose sur France 2 n’est pas épargnée.
« Par exemple, quand je suis chez moi et que je regarde votre émission et que ça pleure, je trouve ça ridicule. Mais je suis dans une autre forme, je suis tout l’inverse. Aucun épanchement, je ne pleure pas », explique-t-il.
C’est peut-être lié à sa maladie.