"Je suis étouffé, d’où ma colère, a-t-il confié dans le cadre des Grandes Gueule de RMC, où il était interrogé sur son récent coup de sang, se décrivant au passage comme "un cheval dans un box à qui on interdit de sortir depuis 7 mois".
Il n’a rien gagné depuis sept mois, et s’il arrive à s’en sortir, c’est grâce à ses amis. "Je dis : non, c’est pas possible ! Avec le nombre de gens qui me suivent, la puissance de feu que j’ai sur scène, le pouvoir que j’ai de rendre heureux les gens. Tout d’un coup, on me supprime ça", a déploré l’humoriste, qui a récemment renoncé à se présenter à l’élection présidentielle.
La crise sanitaire provoquée par le covid-19 a eu un impact négatif sur sa situation financière comme de nombreux corps de métier. Son train de vie en a pris un coup, et pour s’en sortir au quotidien, il doit solliciter une autorisation de découvert.
"Je suis aux abois. Je n’ai plus un rond dans le sens où je suis absolument comme tout le monde, c’est-à-dire que je demande une autorisation de découvert à ma banque sinon j’ai trois mois de loyer de retard", a-t-il déploré.
Pour autant, hors de question de se plaindre de sa situation.
"Je ne vais sûrement pas me plaindre de mon sort. Mais si tu me demandes, si je suis financièrement ruiné, je le suis, je le confirme !"
Jean-Marie Bigard a aussi répondu aux salves de Gérard Jugnot qui l’avait comparé à Hitler, rappelant que le comédien continue de tourner des films, alors que lui-même est privé de ses spectacles.
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