Le rockeur revient à cette occasion non seulement sur son enfance difficile et l’abandon de son père, mais aussi sur son parcours, et la mort qu’il a frôlé en 2009, et qui lui a finalement permis de faire le ménage dans son entourage.
’Longtemps, surtout chez Universal, j’ai été poussé à faire des disques dont la seule finalité était le potentiel commercial. Ça m’a moralement anéanti’, regrette le chanteur, qui ne souhaite pas ’être catalogué chanteur de variétés’.
’C’est tout ce que je ne suis pas’, insiste-t-il.
’A mon âge, j’ai décidé de revenir à ce que j’aime depuis toujours ? : le rock. Fini les compromis. C’est le seul moyen d’être heureux’ poursuit Johnny Hallyday, avant de rappeler que c’est après le coma dans lequel il a été plongé en 2009, que les choses sont devenues claires dans sa tête.
’J’ai passé trois semaines dans le coma. A mon réveil, quelque chose a basculé’, affirme-t-il, assurant ensuite avoir ’fait le ménage dans (son) entourage’.
’J’ai toujours un doute sur tous ces gens qui gravitent autour de moi’, raconte-t-il, une allusion à son ancien producteur Jean-Claude Camus, déjà chargé dans le passé.
’Il ne s’est pas bien conduit ni avec moi, ni avec ma famille, ni avec le public... C’est surtout quelqu’un qui a fait dire des choses fausses à ma femme’, disait-il.