Ce refuge normand, fondé par Stéphanie Lisicki en 2014, prend soin d’animaux handicapés, souvent laissés pour compte, tels que des chevaux, chiens et chats aux parcours difficiles, rapporte le magazine France Dimanche.
Depuis des années, cette structure est le dernier espoir pour des animaux souffrant de handicaps physiques — aveugles, amputés, ou blessés — qui risquaient l’euthanasie sans cette intervention salvatrice.
Très attaché à la Normandie, où il possède une ferme rénovée dans l’Eure, Julien Courbet, récemment brisé par sa petite soeur, consacre une grande part de son temps à cette région qu’il affectionne.
Dès qu’il peut, celui qui a été récemment confronté à un drame familial, quitte la capitale pour s’y ressourcer auprès de sa famille et de ses chevaux.
Passionné d’équitation, comme son collègue Nicolas Canteloup, l’animateur a découvert l’association Suzi Handicap Animal et a été touché par son engagement en faveur des animaux vulnérables. Il a donc décidé de s’engager en devenant le parrain de l’association.
Stéphanie Lisicki, la fondatrice, explique que l’idée de ce refuge est née d’une histoire personnelle.
« À l’âge de 8 ans, j’ai rencontré une jument, Suzi, qui était handicapée suite à un grave accident de concours et qui devait partir à l’abattoir, » se souvient-elle.
Après avoir convaincu ses parents de sauver l’animal, Stéphanie l’a soignée pendant quinze ans, malgré les pronostics des vétérinaires.
C’est ce lien unique avec Suzi qui l’a inspirée à créer un sanctuaire pour les animaux en détresse, offrant des soins adaptés et un environnement sécurisé pour leur permettre de vivre dignement.
Mais cet engagement a un coût : Suzi Handicap Animal dépend en grande partie des dons, qui représentent 97 % de ses financements. Julien Courbet a ainsi pris la parole sur Instagram pour sensibiliser ses abonnés à la baisse de ces contributions, qui met en péril la pérennité du refuge.
Dans une vidéo, il a montré le sauvetage d’un cheval pour rappeler l’importance de cette initiative. Il a également, comme le rappelle France Dimanche, encouragé les familles à visiter le refuge avec leurs enfants, pour une expérience enrichissante loin des animaux en cage.