Et ça n’a pas toujours été facile. Durant plusieurs années, elle avait été mise à l’écart par ses camarades de classe.
« Toute mon enfance, on m’a regardée comme ça (une bête curieuse ndlr) à l’école, j’avais des parents différents. J’étais d’une timidité à outrance, c’était un fardeau », se rappelle celle qui a enterré la hache de guerre avec sa belle-mère, Laeticia Hallyday pour pouvoir finir en aide à Johnny Hallyday, qui combat un concert du poumon depuis octobre dernier.
« Il m’est souvent arrivé dans la vie d’avoir à prouver qui j’étais vraiment car la perception des gens sur moi, n’était pas la réalité », fait-elle savoir.
Laura Smet assure par ailleurs qu’elle n’a jamais été pistonnée.
« C’est compliqué parfois. Pour faire ce métier, que l’on soit "enfant de" ou pas, ce n’est pas plus facile ou difficile. C’est différent. Il faut croire en soi », fait savoir l’actrice de 33 ans qui en profite pour saluer les qualités de père avec qui elle rêve de collaborer un jour.
« C’est aussi un grand acteur. C’est d’autant plus difficile pour lui qu’il doit faire oublier qu’il est une rock star ; il a une telle aura ! Dans Jean-Philippe il faisait des choses schizophrènes. J’ai autant ri que pleuré », explique-t-elle.
Et celle qui n’est plus un coeur à prendre de poursuivre : « C’est un truc de dingue que de se mettre deux secondes à sa place. Il y a un film que j’ai adoré Dany Collins avec Al Pacino. Si un jour quelqu’un veut faire un remake avec mon père, je veux jouer sa fille ! Je lance donc l’idée, j’ouvre la porte, à bon entendeur bonjour ! »