’Je pense que si le journal ne me plaisait plus, je ne pourrai plus le faire. La construction du journal me fascine et m’intéresse beaucoup’, confie tout d’abord le journaliste de ’France 2’.
’Pour faire le journal tel que je voudrais qu’il soit, il faudrait plus de moyens. Quelques fois, au bout de sept-huit-neuf ans, il peut y avoir certains doutes. C’est normal. Le jour où il n’y aura plus ça, je pense que je ne pourrai plus le faire’, ajoute-t-il par ailleurs.
Laurent Delahousse a également évoqué son projet de grande tranche d’information le dimanche en fin de journée, case horaire actuellement occupée par Michel Drucker.
’Je pense que je n’attendrais pas [la fin du contrat de Michel Drucker en juin 2015]’, fait-il savoir. Je pense que je mettrai à chaque fois sur l’établi des idées, des projets, des envies. Je n’ai pas tiré un trait sur le projet. Je suis quelqu’un de très têtu. Une cession d’information, de newsmagzine le dimanche, ça reste quelque chose qui est en moi. Peut-être que je ferai une pause du journal. Après je travaillerai, peut-être sur ce projet qui arrivera dans un, deux, ou trois ans. Tant que je peux continuer à faire ce que je fais en matière de documentaire. Je pense que ça arrivera dans les années à venir, et ça sera sur quoi je me concentrerai dans les années à venir’.