Marc Lavoine s’est livré à cœur ouvert sur sa mère, disparue en 2011, lors de son passage dans l’émission « Sept à Huit » sur TF1, diffusée le dimanche 12 janvier 2025.
L’émotion était palpable chez le chanteur, les larmes affleurant ses yeux au souvenir de celle qui comptait tant. Il a ainsi décrit sa mère : « Pas très grande, brune, elle avait un regard d’une pureté incroyable, les yeux revolver, ce sont les siens. J’étais fou de ma mère. »
Pour Marc Lavoine, sa mère occupait une place centrale : « Elle était tout pour moi. C’était mon repère fixe. C’était la femme que j’aimais. Elle est tout dans mon roman, tout ce qu’elle m’a inspiré et dit. ».
Il a confié à Audrey Crespo-Mara un sentiment de responsabilité face à son décès : « Elle est mal morte ma mère. Je me souviens être chez moi et je m’entends dire que si je ne la sors pas de la clinique, elle va mourir. Je ne l’ai pas sorti, car je ne voulais pas faire chier et embêter les voisins et ses copines. C’était son petit monde. »
Micheline Collin, la mère de l’artiste, est décédée à l’âge de 73 ans dans cette clinique, après avoir subi trois opérations et fragilisée par les anesthésies.
Marc Lavoine exprime ses regrets et sa culpabilité : « Je m’en suis voulu, j’ai culpabilisé longtemps, elle aurait pu vivre quelques années de plus. Je regrette, elle était jeune. ».
Il se remémore une visite à l’hôpital où sa mère lui confiait avoir 12 ans et s’être transformée en jument, un épisode qu’il avait alors interprété comme un signe de folie avant d’y voir une source d’inspiration pour son livre, suite à une conversation avec son éditrice.
La disparition de sa mère a profondément marqué Marc Lavoine. « J’ai attrapé la foi et je l’ai perdu quand elle est morte. Mais depuis peu, je remets la croix. » a-t-il déclaré, lui qui a retrouvé l’amour auprès d’Adriana Karembeu.
Il a également décrit le moment où il a appris la nouvelle : « C’est ma femme de l’époque, Sarah, qui m’a appris que ma mère était morte. Je me suis rendu dans la clinique, c’est délicat de dire ces choses-là, mes jambes sont parties. Je suis tombé par terre, mon frère m’a relevé. »
Ce deuil reste une blessure vive pour le chanteur : « Quelque chose en vous meurt, mon enfance meurt, je pense à elle tous les jours. Je ne sais pas quand elle est morte, je sais quand elle est née. Pour moi, elle est là, avec moi. ».
Il ajoute, les larmes aux yeux, que l’écriture de son livre l’a aidé dans son processus de deuil : « Ça a duré jusqu’à ce que je sorte le livre. Je n’ai pas accepté, je ne l’ai pas laissée partir en fait. »
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