Et sa réplique ne s’est pas faite attendre. Une mise au point historique.
« Vous avez vu mon dernier post, le nombre de réactions ?! Le nombre de critiques ?! Je me suis fait défoncer par des gens très très énervés », a-t-elle déclaré, un brin ironique. Elle a ensuite cité quelques-unes des insultes qu’elle a reçues : « Ta gue*le toi l’artiste avec tes 600 m2 ! Espèce de bobo gauche caviar ! ».
Face caméra, Marianne James a affirmé son droit à la liberté d’expression sur son compte personnel. « C’est chez moi ici ! », a-t-elle insisté.
« Je suis citoyenne française ! Je paye mes impôts en France ! Et la politique, ça nous intéresse tous ! J’ai le droit de m’exprimer comme vous, vous le faites avec vos ’ta gueule l’artiste (...)’. Je n’aime pas trop qu’on me dise ’ma gueule’, surtout quand c’est chez moi. Allez le dire chez vous ça ! », a-t-elle ajouté.
« Je vous ai traité d’ignares avec les hashtags parce que si vous connaissez bien l’histoire de la France, et je ne crois pas que vous la connaissiez, si vous la connaissiez vous verrez que les tentatives aujourd’hui d’aller voter pour un parti comme le RN... il a changé c’est vrai (...) », a ajouté la jurée de la France a un incroyable talent. « Il est sympathique en diable ! Le diable se cache dans les détails ».
« N’empêche que les racines qui sont derrière, qui soutiennent le jeune Bardella et la Marine (Le Pen, ndlr) et sa famille eh bien, ça reste les racines du fascisme et oui de la collaboration ! Si vous n’étiez pas ignares, vous le sauriez ! Si c’est ça que vous voulez, bah vous allez l’avoir (...). En tout cas juste pour vous dire qu’ici c’est chez moi (...) Et je m’appelle Marianne à cause de la République (...) et tous ceux qui sont partis, ouf ! On respire mieux ! », a confié celle qui serait séparée de Bertrand Edl.