La vie d’une jeune femme de 27 ans enceinte, ainsi que celle de son beau-frère et de son neveu, a été bouleversée de manière tragique le 10 février dernier. Leur destin a malheureusement croisé la route de Pierre Palmade, alors sous l’influence de substances illicites, sur une route de Villiers-en-Bière, en Seine-et-Marne.
Depuis plus de sept mois, la jeune femme, qui aurait dû accueillir son premier enfant le 14 mai dernier, doit faire le deuil de son bébé, qui n’a pas survécu à l’accident de voiture causé par l’humoriste de 55 ans, ex ami de Muriel Robin .
Cependant, comme l’a révélé Le Parisien ce jeudi 21 septembre, une évolution notable dans l’affaire pourrait jouer en faveur de l’ex-mari de Véronique Sanson.
En effet, il a été rappelé que depuis le décès du bébé attendu par la femme enceinte, une petite fille qui aurait dû s’appeler Solin-Hazal, une question juridique complexe se pose quant à la qualification pénale des charges retenues contre Pierre Palmade. Le débat porte sur la question de savoir si l’enfant est né en vie avant de décéder ou si son décès a eu lieu avant l’accouchement en urgence à l’hôpital.
La distinction entre ces deux scénarios est cruciale d’un point de vue juridique, car un fœtus n’a pas de personnalité juridique, contrairement à un bébé, qui est considéré comme une personne vivante à part entière.
Actuellement, Pierre Palmade, à l’origine de l’accident de la route ayant gravement blessé les trois occupants du véhicule percuté, est mis en examen pour "homicide involontaire" en lien avec le décès du bébé. Cependant, une nouvelle expertise médicale réalisée par trois experts agréés par la Cour de cassation, incluant un médecin légiste, un pédiatre hospitalier et un médecin néonatologue, et transmise à la juge d’instruction le 8 août dernier, pourrait remettre en question la qualification pénale de Pierre Palmade. Une relative bonne nouvelle !