
Ce vendredi 26 avril, C8 dévoilera le documentaire "Monaco, la saga des Grimaldi", sur l’histoire de la principauté. Pour l’occasion, le prince Albert s’est livré sur sa relation avec sa sœur ainée, Caroline de Monaco.
Emmanuelle Béart s’est livrée à des confidences touchantes sur son enfance lors de son passage dans « En aparté », le rendez-vous de Canal Plus. La fille de Guy Béart et Geneviève Galéa a évoqué une enfance atypique, partagée entre deux mondes.
« J’ai deux cultures : je suis comment dire presque schizophrène parce que j’ai donc une mère qui vit dans une forme de précarité pas tout le temps, mais assez souvent », a-t-elle déclaré.
« Et puis, je pars en vacances chez mon père et je rencontre des gens que je vois à la télé ou dans les journaux ou dont j’ai entendu parler qui sont là dans la piscine. Mon père vit bien, il y a des intellectuels ».
L’actrice a partagé des souvenirs amusants, comme celui d’avoir appris Aragon à l’école et de l’avoir ensuite vu nager dans la piscine de son père.
« Et quand je reviens à Cogolin, évidemment, je continue à apprendre Aragon, il est hors de question que je dise qu’Aragon nageait tout nu dans la piscine », a raconté celle qui a été victime d’inceste durant son enfance.
Emmanuelle Béart a également évoqué les difficultés financières de son enfance et le militantisme de sa mère. « C’était pas bien parce qu’on avait l’impression qu’elle pouvait s’occuper de la terre entière plus que de nous », a-t-elle confié. « Moi, j’étais l’aînée, je me suis beaucoup occupée de mes frères et soeurs. J’ai eu presque un rapport maternel à eux. Après, je dis que ce n’était pas bien et en même temps il y a quelque chose qui s’est infusé en moi qui est de ne pas pouvoir fermer les yeux devant la douleur, devant la précarité, devant l’autre… ».
L’actrice a aussi parlé de son adolescence, marquée par un sentiment de décalage. "Voilà, la façon dont on est habillé, moi j’aime pas, c’est pas comme les autres, on n’est pas à la mode, on n’est pas... Et en même temps, on a effectivement une mère qui a des valeurs, mais des valeurs qui, à cet âge-là... Moi, vous me parlez d’adolescence », a-t-elle indiqué.
"J’ai commencé vraiment à être une adolescente. avec la sensation de séduction à partir du moment où j’étais à Montréal, au Canada. Avant, je suis une petite fille un peu introvertie, un peu timide, très responsable ».
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