En septembre, trois anciennes compagnes de Stéphane Plaza avaient déjà témoigné dans Médiapart, évoquant des « manipulations, humiliations et maltraitances ».
Pour l’une des victimes, Stéphane Plaza a reconnu par SMS avoir commis des violences physiques, écrivant : « Mince, quelle force j’ai. Désolé encore », en réponse à une photo montrant ses trois doigts fracturés. Une autre victime, ancienne participante à l’une de ses émissions, a déclaré avoir déposé une main courante en septembre 2022, après avoir été menacée de mort par l’animateur, qui refusait de lui rendre les clés de son domicile.
L’impact en interne est également notable, car la diffusion du documentaire « Stéphane Plaza : voyage avec mon père » a soulevé des questions. Certains journalistes du groupe M6 se disent choqués que la chaîne maintienne la diffusion d’un documentaire en l’honneur de Stéphane Plaza alors que des enquêtes, internes et judiciaires, sont en cours. Une source qualifie cette décision d’inacceptable.
L’inquiétude monte également du côté des 660 franchises du réseau Stéphane Plaza Immobilier, dont M6 détient 51 % du capital, précise la publication.
Une visioconférence a été organisée en urgence par la chaîne à la demande des représentants de ces franchises, qui s’inquiètent de l’impact de cette affaire sur leurs affaires, précise la publication. Le Parisien a aussi confirmé cet impact le réseau Stéphane Plaza. Les franchisés se sentiraient délaissés.
Depuis le début de cette affaire, le complice de Karine Le Marchand s’est retiré des réseaux sociaux. Ses avocats, après avoir dénoncé des accusations « diffamatoires et injurieuses », n’ont pas encore réagi à l’annonce de l’ouverture de l’enquête.
Le scandale a également suscité une réaction publique. Une trentaine de manifestantes féministes ont organisé une manifestation devant le siège de M6 à Neuilly-sur-Seine le 10 octobre. Hélène Devynck, victime de PPDA, a évoqué des similitudes entre les deux affaires, soulignant le manque de réaction de M6 face aux témoignages.