Isolée à l’Elysée à cause de la crise sanitaire, Brigitte Macron voit un ancien "ennemi", qui semble désormais un allié. Il livre quelques conseils au président.
L’ancien ennemi en question est Manuel Valls, accusé d’avoir semé le doute sur l’orientation sexuelle du président durant la campagne présidentielle, affirmaient Ava Djamshidi et Nathalie Schuck, dans leur livre « Madame La présidente » (Plon).
« Ils sont tricards, ils ont mis une fatwa sur leur tête », confiait un intime, qui cite le nom de l’ancien premier ministre.
Mais depuis, Manuel Valls se rapproche et apporte son soutien au président et au gouvernement surtout dans la lutte contre le terrorisme.
Et à ses yeux, pas question de rester prudent face à la publication
des caricatures, y compris celle de Mahomet, à l’origine de plusieurs attentats sur notre sol.
"J’entends cette petite musique qui est celle du renoncement et de la lâcheté. Comme si ne pas publier des caricatures de « Charlie Hebdo » nous mettrait à l’abri des fatwas que lance l’islamisme depuis trente ans", a-t-il indiqué.
"Au contraire, soyons fiers de ce que nous sommes !", poursuit Manuel Valls qui partage le même point de vue que le chef de l’Etat.
"La démocratie n’est pas naïve si elle est forte. Ce qui est essentiel, c’est d’appliquer fermement le droit actuel. Tout ce qui a été décidé par le ministre de l’Intérieur, expulsions, fermeture de la mosquée de Pantin, dissolution des associations Cheikh Yacine ou BarakaCity et du CCIF, démontre que cela est possible".
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