Des précisions sur le cri de cœur de la première dame sont livrées par le magazine Ici Paris.
En réalité, il est question de la désinformation sur les réseaux sociaux.
Depuis Bordeaux, où elle a donné le coup d’envoi de l’opération le 8 janvier, l’épouse d’Emmanuel Macron a fait part de son inquiétude face à une décision récente de Meta, la maison mère de Facebook et Instagram.
Mark Zuckerberg, à la tête de ce géant du numérique, a choisi de supprimer la vérification des faits (fact-checking) aux États-Unis, suivant ainsi une démarche similaire à celle d’Elon Musk sur X, anciennement Twitter.
Pour Brigitte Macron, cette politique pourrait laisser le champ libre à une prolifération d’intoxications en ligne.
Elle n’a pas mâché ses mots pour dénoncer les risques encourus, particulièrement par les plus jeunes.
« Ce que fait Meta, là, ça m’inquiète énormément. Il faut véritablement une éducation aux réseaux, il faut que qui ont mis au point tous ces logiciels arrivent à trouver des antidotes pour que les jeunes travaillent le moyen de se défendre », a-t-elle déclaré.
Dans un appel direct à Mark Zuckerberg et Elon Musk, Brigitte Macron a insisté sur leur responsabilité face à ce qu’elle décrit comme un empoisonnement numérique. « Je lui ai dit, comme je l’ai dit à Elon Musk : "À partir du moment où vous avez donné un poison, donnez l’antidote aux mineurs, c’est votre honneur." »
Malgré ses efforts pour sensibiliser les géants du numérique, Brigitte Macron a confié que ses échanges avec eux n’ont pas abouti à des mesures concrètes.
« Ils sont très polis, ils me disent qu’ils examinent des solutions mais en réalité, rien ne se passe ! » at-elle conclu, visiblement déçue mais déterminé à poursuivre son combat pour une meilleure protection des plus jeunes sur les plateformes en ligne.