« L’ancienne prof de français surgit parfois sous la femme blessée. Le pire pour elle, je le sais, c’est son impuissance à corriger toutes ces erreurs. Modestement, moi, j’aimerais m’y essayer. Précisément parce que je l’aime », indique l’homme de lettre avant rappeler l’origine « bourgeoise très aisée » de l’épouse d’Emmanuel Macron.
Elle est en effet la fille d’un directeur d’une fabrique de chocolat ainsi que d’une quinzaine de magasins, cadette « d’une fratrie de six enfants ».
« J’ai été très gâtée, affectivement, socialement, j’avais tout, je ne pouvais me plaindre de rien et pourtant, j’ai été une adolescente en souffrance », se rappelle Brigitte Trogneux qui a souhaité garder son nom de jeune fille.
Elle a été mariée une première fois à l’âge de 20 ans. Elle est devenue madame Auzière, « ce faisant, elle rentre dans le rang, estompe l’effronterie qu’elle manifeste ça et là. Elle le fait aussi pour avoir des enfants (elle éprouve ‘un puissant désir de maternité‘) », poursuit Philippe Besson, rappelant que l’intéressée a eu trois enfants.
Sébastien (aujourd’hui ingénieur), Laurence (cardiologue) et Typhaine (avocate). Et sept petits-enfants âgés de 1 à 11 ans.