De la bataille contre le cancer du sein de Carla Bruni, il en est question dans les colonnes de Ici Paris. Elle n’en a pas fini avec l’abominable crabe, après cinq ans de combat. Elle suit depuis un traitement choc, dont une thérapie.
Comme l’a précisé l’hebdomadaire people, qui affiche l’épouse de Nicolas Sarkozy en sa Une, elle est toujours en rémission. La chanteuse évoquait sa maladie dans une prise de parole auprès de Vanity Fair.
C’est en octobre dernier qu’elle a découvert sa maladie, diagnostiquée en 2019, grâce à la mammographie. Découvert à un stade précoce, le cancer du sein présente un taux de survie de plus de 90 %.
« Si je n’avais pas fait cela, je n’aurais plus de sein gauche aujourd’hui… », a-t-elle confié à l’époque. Et cinq ans plus tard, elle est toujours en rémission, et doit toujours suivre un strict protocole à base d’un médicament hormonal. Ce médicament est très efficace, mais provoque une prise de poids que la maman de Giulia compense en diminuant son nombre de repas.
« Les deux premières années, je ne cessais de me dire : il est dur, ce médicament… Et un jour, j’ai parlé à un ami coiffeur. Il m’a demandé pourquoi je ne déjeunais pas… Cet ami m’a dit : au fond, tu devrais le remercier, ce médicament », dit-elle.
« Depuis, je bénis tous les matins ce médicament. Je me dis : quelle merveille, j’ai ce médicament ! »
« Le cancer ouvre de nouvelles portes. On entend quand même les balles siffler à son oreille », ajoute Carla Bruni.
Dans son entretien avec Vanity Fair, elle a fait savoir avoir recours à la psychanalyse afin de surmonter un traumatisme des plus intimes.
« Quand j’ai découvert que j’avais un père biologique qui n’était pas celui qui m’avait élevée. J’ai travaillé à comprendre, à me comprendre, puis j’ai découvert des thérapies qui ne sont pas reliées à la parole, mais aux sensations, aux émotions et aux souvenirs enfouis. Et ce que j’ai découvert, c’est que la plupart d’entre nous ne sont pas si névrosés qu’on le pense. Mais sans doute plus traumatisés », ajoute-t-elle en précisant être passée par l’EMDR, une psychothérapie par mouvements oculaires qui cible les mémoires traumatiques des individus.
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