Le clan Gainsbourg/Birkin, déjà marqué par le décès de Jane Birkin, est hanté par un mystère persistant : la mort de Kate Barry, demi-sœur de Charlotte et Lou. Charlotte Gainsbourg éprouverait encore des difficultés à composer avec ce drame.
Exilée à New York suite au décès de sa sœur Kate Barry, Charlotte Gainsbourg se livre lors d’un entretien avec « Télérama », occasion d’évoquer quelques souvenirs d’enfance.
Il y a quelques semaines, la comédienne confirmait avoir posé ses valises à New York avec Yvan Attal et leurs enfants ’pour changer d’air’ après le décès de Kate Barry, qui avait mis fin à ses jours il y a tout juste un an.
’Je ne pouvais plus respirer. J’espère que je saurai, un jour, regarder Paris à nouveau, sans que ça soit douloureux’, confie-t-elle.
’Les Américains sont toujours positifs. Ça ferait gerber mon père, mais ça me fait du bien. Je sais que c’est factice, mais ça m’aide », assure celle qui semble regretter d’avoir grandi avec ’l’idée que le malheur est séduisant’.
« J’ai l’impression de me réapproprier un langage qui pourrait être le mien. Je ne recherche surtout pas la comparaison’, dit-elle tout d’abord à propos de la musique.
’J’ai grandi avec l’idée que le malheur est séduisant. La mélancolie tenait une grande place dans nos vies et il savait la mettre en scène’, ajoute-t-elle, en parlant cette fois de son père, Serge Gainsbourg.
’Il aimait la noirceur. Un ciel bleu, il ne voyait pas quoi en dire. Mes parents ne m’ont pas appris à vivre joyeusement’, regrette-t-elle.
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