Le vendredi 15 décembre, Christophe Galtier, ancien entraîneur du Paris Saint-Germain et de l’OGC Nice, a comparu toute la journée devant le tribunal, faisant face à des accusations de harcèlement et discrimination. Au cœur de cette affaire, l’ancien coach a fermement nié les allégations de propos racistes qui pèsent contre lui. Ses propos sur le Ramadan ont secoué.
Au cours de son procès, Christophe Galtier, dont les anciens joueurs dont Kylian Mbappé ne se sont pas exprimés sur cette affaire, a dû expliquer la gestion de plusieurs cas, notamment celui des joueurs pratiquant le ramadan.
L’entraîneur a évoqué le trouble causé l’année précédente lors du mois de jeûne, mentionnant que « le ramadan, c’était un vrai bord*l : certains dormaient par terre ».
Inquiet, le coach a confié avoir abordé la question avec le joueur Jean-Clair Todibo.
Il avait alors exprimé son souhait qu’il ne pratique pas le ramadan les jours de match. Malgré ces préoccupations, l’entraîneur a indiqué avoir avancé l’horaire de l’entraînement « pour que les joueurs de confession puissent être à l’heure à la prière ».
La journée de procès a été marquée par des moments tendus, Galtier se retrouvant parfois au bord des larmes lors de son témoignage.
Le Parquet a requis un an de prison avec sursis et une amende de 45 000 euros.
La décision finale du tri »bunal sera rendue le jeudi 21 décembre en début d’après-midi.