Hugo Manos s’est confié sur son parcours personnel lors d’un entretien accordé au magazine Closer le 30 août.
Dans cet échange, le compagnon de Laurent Ruquier revient sur son expérience dans la troisième saison des Traîtres sur M6 et fait le lien avec son enfance marquée par la découverte de son homosexualité.
L’ex-chroniqueur de TPMP a trouvé dans cette émission une véritable leçon de vie, une expérience qu’il décrit comme "une magnifique expérience humaine". Il a beaucoup appris, tant sur lui-même que sur son partenaire Laurent Ruquier, avec qui il partage sa vie depuis quelques années.
">August 29, 2024Hugo Manos, sûr de lui, ne voit pas venir la colère de la dangereuse Frédérique Bel, qui prépare une belle doublette pour l’éliminer lui et son mec Laurent Ruquier. 😍🍿 #LesTraîtres pic.twitter.com/MQUp66G1DV
— Kunta van den Kinté (@denkinte_2) https://twitter.com/denkinte_2/status/1829251890691059787
« J’y ai appris autant sur moi que sur Laurent », affirme-t-il. Cette émission lui a permis de mieux comprendre et gérer ses émotions, un aspect essentiel pour lui, car "dans la vie, dans de nombreuses circonstances, on doit être capable de maîtriser ses émotions ».
Sensible de nature, Hugo Manos admet que son corps réagit facilement, que ce soit par le rire ou les larmes, mais il a rapidement compris qu’il fallait parfois se protéger pour avancer : "J’ai très vite compris qu’il ne fallait pas montrer qui je suis, que je devais me blinder pour survivre."
Revenant sur son enfance, Hugo Manos évoque les difficultés qu’il a rencontrées en grandissant. La stigmatisation dont sont souvent victimes les jeunes garçons qui ne se conforment pas aux normes masculines traditionnelles est abordé.
« Tous les homosexuels n’ont pas la même part de féminité en eux, mais lorsqu’un gamin de dix ans ne joue pas au foot ou préfère la compagnie des filles, il est vite stigmatisé. Même encore à notre époque », déplore-t-il. Lui-même n’a pas échappé à cette pression sociale.
Cependant, il a toujours trouvé refuge auprès des filles, où il se sentait en sécurité : « Je me suis toujours senti en sécurité avec les filles. Elles m’apportaient une sorte de cocon de bienveillance. La masculinité précoce des autres petits garçons, elle, m’oppressait ».
Au fil de l’entretien, Hugo Manos décrit comment son orientation sexuelle a influencé son rapport aux autres et à lui-même, tout en reconnaissant les défis qu’il a dû surmonter pour être accepté tel qu’il est.
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