C’est l’annonce choc du magazine France Dimanche, qui lui consacre la Une de sa dernière édition.
« On lui demande s’il n’a pas changé d’avis… Puis, il prend la potion létale, le pentobarbital de sodium. C’est à lui de saisir le verre et de le boire, sinon cela ne serait pas considéré comme un suicide », indique la publication. « Une demi-heure plus tard, vient un sommeil dont on ne revient pas… Voilà ce à quoi Dave pense ».
Pour rapporter ce propos, Ici Paris s’appuie sur les confidences livrées par Dave lors d’un entretien accordé à Télé Loisirs. Il évoquait une sorte de deal a vec son mari, Patrick Loiseau à propos de leur propre mort.
« Patrick et moi sommes d’accord sur un point : si jamais nous avons une maladie qui nous empêche de vivre comme nous le désirons, nous n’hésiterons pas à partir tous les deux. Intellectuellement, je suis vraiment prêt pour l’euthanasie », a-t-il confié. « Physiquement, je ne sais pas. Déjà que je ne suis pas à l’aise quand je prends un avion qui bouge un peu trop… Mais je vais avoir 80 ans, et j’ai eu une belle vie… ».
Dave, comme le rappelle Ici Paris a déjà vécu deux euthanasies, dont la première fut 2018, celle de sa mère, Alie, qui était au prise avec un cancer du foie incurable.
Le chanteur l’avait accompagnée en Suisse. « À l’époque, la loi n’était pas encore passée, c’était toléré », confiait-il au magazine Voici.
« Lorsque mes deux frères et ma sœur sont venus, on nous a dit que c’était mieux de le faire le matin parce que l’officier de justice en place était plus souple. Donc on lui a dit : “Maman tu dois mourir le matin, pas l’après-midi.” C’est quand même une drôle de chose », avait-il déclaré.
Comme le rappelle Ici Paris, sur le plateau de Vie privée, vie publique, où il évoquait son expérience avec sa mère, il confiait :
« Quelques heures plus tôt, elle s’émerveillait encore en découvrant la trace d’un avion dans le soleil couchant. “Pourquoi, alors, veux-tu mourir ?” lui ai-je demandé. Mais sa décision était prise ».
En 2004, Dave, qui compose toujours avec les conséquences de sa chute, et « les siens firent à nouveau face à l’euthanasie » : « J’ai vu aussi mourir ma sœur de la même manière. ».
Cette fois encore l’épreuve fut difficile : « Je l’ai vue mourir avec de la peur dans le regard. Et ce n’est pas beau, d’autant qu’on ne peut rien faire ».
« Ce moment l’a tant marqué qu’il lui a inspiré la chanson Dernier regard… « Rien ne la retiendra/ Ni ma main qui réchauffe ses doigts/Ni mon regard dans le sien/Le sien qui s’éteint. »