Lors d’une conférence de presse, on lui a rappelé sa prise deposition face au Rassemblement National (RN) lorsqu’il était encore joueur. La question faisait référence à l’incident de 1996, après le quart de finale de l’Euro contre les Pays-Bas, où Jean-Marie Le Pen avait critiqué certains Bleus pour ne pas avoir chanté la Marseillaise. À l’époque, Deschamps, alors capitaine, avait rétorqué : « Le Pen dit n’importe quoi ». Kylian Mbappé a aussi pris position.
« Je l’attendais celle-là. À cette époque... Je vous vois venir. Je l’ai fait en 1996 car on attaquait les joueurs et j’étais capitaine », a expliqué le coach de bleus. « On représente la mixité, la solidarité, l’union, la diversité », déclare-t-il.
Didier Deschamps a ensuite exprimé son refus de se laisser entraîner dans des débats politiques, surtout en période de compétition.
« Excusez-moi, que ce soit vous, la politique ou autre, je suis déconnecté. Je ne vais pas réagir à tout. Si vous m’attaquez en frontal, je vous réponds, il n’y a pas de souci. Je ne vais pas répondre aux personnalités politiques de différentes étiquettes », a-t-il indiqué.
On est uni. Et on veut partager de belles émotions. Je suis sélectionneur, si vous voulez avoir l’avis du citoyen, je vous parlerai peut-être après l’Euro. J’ai une position que j’ai toujours eue. En 1996, c’était une attaque directe. »
Les propos de Didier Deschamps ont suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, en particulier sur X (anciennement Twitter). Beaucoup ont salué sa franchise et son attitude protectrice envers l’équipe.
« Les journalistes quand ils sont en manque de buzz et d’inspiration, ils aiment trop ramener la politique dans leurs questions », a écrit un internaute. Un autre a ajouté : « Arrêtez de mêler la politique alors qu’on a un Euro à jouer. Il a raison ».
Didier Deschamps, fidèle à lui-même, continue de montrer un leadership incontestable en protégeant ses joueurs et en se concentrant sur l’essentiel : l’unité et la performance de l’équipe de France. Alors que l’Euro approche, ses déclarations rappellent que, pour lui, le football reste avant tout une question de passion, de solidarité et de réussite collective.