Les révélations du prince Harry dans ses mémoires, Le Suppléant, publiées en janvier dernier ont fait grand bruit. En plus de dévoiler les secrets de sa famille royale, le duc de Sussex a également admis avoir consommé de la drogue, dont de la cocaïne, de la marijuana et des psychédéliques tels que l’ayahuasca.
Comme le rapporte The Mirror, cette confidence a suscité des interrogations quant au traitement spécial dont le prince aurait potentiellement bénéficié pour entrer aux États-Unis.
En effet, l’organisme conservateur The Heritage Foundation a demandé la divulgation de la demande de visa américain du prince Harry, estimant qu’il aurait peut-être eu besoin d’une intervention de haut niveau pour l’obtenir.
En raison de son statut de membre de la famille royale, le fils de Charles III est accusé d’avoir mobilisé ses relais pour obtenir le précieux sésame.
Les autorités américaines auraient reçu plusieurs demandes en ce sens et doivent transmettre le document avant le 12 avril, sous peine d’une saisie de la justice.
Pour Nile Gardiner, directeur du Margaret Thatcher Centre for Freedom à la Heritage Foundation, cette affaire pourrait devenir une question d’intérêt pour le Congrès américain, car la loi sur l’immigration serait un enjeu majeur des prochaines élections présidentielles aux États-Unis.
Dans cette situation, le prince Harry doit certainement ressentir une grande angoisse, alors que ses mémoires ont déjà fait couler beaucoup d’encre et que les conséquences de ses aveux risquent de se poursuivre sur le long terme.
Le traitement de sa demande de visa américain pourrait bien devenir un sujet de controverse majeur, ajoutant un poids supplémentaire sur les épaules du duc de Sussex.