Arthur a une nouvelle fois fait entendre sa voix sur un sujet qui lui tient à cœur. Invité sur le plateau de Quotidien, l’animateur, placé sous protection, s’est exprimé sans détour sur la montée de l’antisémitisme en France.
Depuis l’attaque du 7 octobre, les actes antisémites se sont multipliés, selon le ministère de l’Intérieur. Mais qu’est-ce qui a poussé Arthur à prendre la parole de manière aussi ferme ?
Le mari de Mareva Galanter, très régulièrement victime de menace de mort, en parle lors d’un entretien accordé à Yann Barthès dans le cadre de son rendez-vous quotidien sur TMC.
« J’ai une douleur qui ne cicatrise pas, qui parfois se transforme en colère, souvent en rage, beaucoup d’incompréhension », a précisé le papa de deux enfants dont l’ainé est installé en Isreäl.
« C’est très particulier, c’est la première fois de ma vie que cela arrive, que ça se produit. Je suis parfois complètement désabusé, parfois, j’ai plein d’espoir ».
Et à la question s’il ressentait la montée de l’antisémitisme, Arthur, qui animera une spéciale 25 ans de Qui veut gagner des millions sur TF1, répond par l’affirmative.
« Oui, il y a eu une explosion. C’est une orgie antisémite en ce moment. Moi je le ressens. Allez faire un tour sur les réseaux pendant la diffusion », dit-il. Pour la star cathodique, l’année 2024 « est une terrible année. Je n’en vois pas le bout du tunnel comme beaucoup de gens ».
« Je suis terrifié par le silence de certaines personnalités, de certains médias, des féministes, de toute une partie de gens en qui je vouais beaucoup d’amour, d’affection et d’admiration. Et ils sont terriblement silencieux sur ces événements tragiques », glisse-t-il par ailleurs.
« Si on avait appelé à la libération des otages, cette guerre serait terminée depuis tellement longtemps », lâche-t-il par ailleurs. Sur le plateau de Quotidien, il portait un petit nœud jaune sur sa veste.
« Je l’enlèverais quand les derniers otages seront libérés. Si tout le monde portait ce ruban, cela serait un message », a-t-il expliqué.
« La situation à Gaza m’horrifie autant que ce qu’il s’est passé le 7 octobre. Je pleure de la même manière un enfant palestinien qu’un enfant juif. On est dans une société où il n’y a plus de nuances. Soit on est dans un camp ou soit dans l’autre. Je suis dans le camp de la paix : pour qu’on rende les otages et je suis aussi pour qu’on libère Gaza du Hamas », explique Arthur dans cette émission.
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