Anny Duperey a déclenché une controverse avec ses commentaires sur les accusations de Judith Godrèche contre Benoît Jacquot et Jacques Doillon. Elle a finalement reconnu que ses propos étaient maladroits, après avoir été recadrée par Alexandra Lamy.
Dans les colonnes du magazine « Télé Star », Anny Duperey est revenue sur l’un des numéros d’Envoyé Spécial consacré au Levothyrox, occasion de s’en prendre à Elise Lucet et à son équipe.
« Elle a préparé ce reportage à ma demande, très très vite, en y collant deux journalistes, qui ont conclu que tout se résumait à un problème administration, car on n’avait pas prévenu les patients de cette nouvelle formule. Ces deux journalistes sont allées en Belgique, interviewer un pharmacien qui leur a déclaré que, chez lui, tout s’était fait de façon exemplaire car le changement s’était accompagné d’une mention informative sur la boîte. Or, la nouvelle formule était, en réalité, notre ancienne qui n’a jamais provoqué d’effets secondaires ! », balance-t-elle en évoquant cette "faute journalistique fabuleuse ».
Pour l’heure, Elise Lucet n’a pas répondu à la lettre d’Anny Duperey dévoilée sur les réseaux sociaux.
L’actrice juge ce documentaire trop consensuel.
« Depuis la diffusion de votre reportage sur « L’affaire du Levothyrox », hier soir, j’essaie de me calmer.
5h du matin, c’est pire : je suis outrée !
Je regrette profondément de vous avoir appelée, et d’y avoir participé.
Ce n’est pas un reportage pour un mieux, un éclaircissement, le résultat est un pire : tous ces gens en détresse, en profond mal-être, qui ont participé de confiance en vous apportant leur témoignage, vont se sentir encore un peu plus trahis », écrit-elle.
« Durant les ¾ de l’émission, vous chantez de concert avec la version officielle : tout cela est un problème de communication, de non accompagnement du changement, de TRANSITION mal préparée. Un problème de bureaucratie française, en somme !
Comment voulez-vous que la personne – par exemple – qui affirme qu’elle était moins mal avec son cancer qu’avec ce médicament, ne se sente pas insultée ? Comme tous ces gens dont on nie encore une fois la parole, le ressenti, affirmant qu’ils seraient moins mal si un médecin leur tenait la main, comme à des enfants incapables de SAVOIR ce qu’ils éprouvent. Pensez-vous qu’un « accompagnement » effacerait comme par miracle ces effets secondaires monstrueux ? », s’interroge la comédienne.
« Pas une fois vous n’avez posé cette question cruciale, en fait LA seule question importante : QU’EST-CE QU’IL Y A DANS CETTE NOUVELLE FORMULE, ou QUELLE REACTION CHIMIQUE ETRANGE ENTRE SES COMPOSANTS ( ?) fait qu’elle rend les gens absolument malades ?
Et cela se termine par une intervention bien policée et doucereuse de notre ministre Agnès Buzin…
A pleurer ».
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