La mise au point de Paris Match n’a pas tardé.
« Oui, nous avons enquêté sur sa collaboratrice », Sarah Knafo, « parce qu’elle joue un rôle décisif dans l’organisation de sa campagne, mais aussi dans l’éclosion de son ambition, dans son aventure politique comme dans ses réflexions intimes », réplique l’hebdomadaire dans son édition du 30 septembre, rappelant que les deux complices, débusqués en pleine baignade sur une plage publique de La Seyne-sur-Mer, dans le Var, n’ont pas été visés par un espionnage méthodique.
Les photographes n’ont à aucun moment « regardé dans le trou d’aucune serrure ».
« Nos photos ont été prises sur une plage publique, devant des dizaines de badauds, témoins de la scène que nous avons montrée », poursuit dans cette ferme réplique Paris Match, qui n’a aucune raison de se censurer, alors qu’Eric Zemmour et Sarah Knafo cherchaient sans doute à ébruiter leur histoire, afin de peut-être de donner une nouvelle impulsion à leur complicité. Le magazine Closer affirme même que le polémiste d’extrême droite a demandé le divorce d’avec Mylène, sa femme depuis 39 ans, au début de l’été, soit plusieurs semaines, avant la fuite de ces photos alimentant sa proximité sentimentale avec la magistrale de la Cour des Comptes.
« Oui, nous avons jugé légitime de les diffuser : dès lors que l’intéressé ne se cache pas, pourquoi faudrait-il se censurer pour tenir secret ce que lui-même expose ? », conclut Paris Match, qualifié par le candidat putatif à l’Élysée « comme le toutou de Macron ».