L’état psychologique de Karim Benzema, révélé par son avocat : choc et désarroi

Son avocat, Maître Vigier, a confirmé son intention de porter plainte contre le ministre de l’Intérieur. Il ne mâche pas ses mots, pointant du doigt Darmanin et ses motivations électorales. Il déclare sur France Info : « On ne poursuivra pas tout le monde. Qu’ils en profitent à aller toujours plus loin dans l’abject. Le plus significatif, donc le ministre de l’Intérieur car il a un rôle considérable. On a compris qu’il prépare 2027. ».

Benzema, jusqu’à présent, avait choisi de garder le silence, à l’exception de quelques messages sur les réseaux sociaux. Cependant, son avocat a révélé l’état psychologique préoccupant de son client. Il est choqué par les récentes accusations dont il fait l’objet.

Maître Vigier raconte : « Hier soir, je parlais avec Karim Benzema et c’est la première fois qu’il me disait ça : "J’ai entendu tellement de choses sur moi, tellement de choses injustes, mais là ce sont mes gamins qui souffrent parce qu’on a ccuse leur père d’être un terroriste." Il faut que ces gens mesurent la violence de leurs propos pour du pur électoralisme. En plus, ça va nourrir les voix à l’extrême droite, et ce n’est sûrement pas à M. Darmanin que ça va profiter. Mais une fois que les mots sont dits, ils ont un effet considérable. »

L’avocat critique également le double discours de Gérald Darmanin concernant les réseaux sociaux et souligne l’absence de messages de soutien de Benzema pour les victimes d’Israël ou du professeur assassiné.

« J’ai entendu Mourad Boudjellal expliquer que le ministre de l’Intérieur n’aurait pas fait un seul tweet pour les victimes de Gaza. M. Darmanin parle de tweet sélectif, mais il impose à Karim Benzema de ne pas en faire. De qui se moque-t-on ? C’est toujours dans le même sens », avant de conclure que la bataille se poursuivra probablement devant les tribunaux, dénonçant la politique basse de Darmanin. « Il a porté contre lui une accusation grave.

Soit elle est juste, il le dit, il le démontre et il la maintient, soit elle est fausse et le courage politique et c’est le reconnaître. Quand on vient dire : "la balle est dans votre camp. Si vous acceptez de faire ce tweet, je retire mon propos ».

En réalité, ça signifie que ce qu’a dit le ministre de l’Intérieur est faux. Il le sait. Il ne sait plus comment faire machine arrière, sauf à gagner du temps en espérant que dans l’actualité, dans trois jours, on en parle plus. C’est de la basse politique. »