Carla Bruni a récemment pris la défense de Flavie Flament, critiquée pour son apparence physique, en exprimant son soutien lors d’un coup de gueule sur Instagram.
Dans un entretien vidéo accordé au magazine « ELLE », Flavie Flamant est revenue sur le suicide du photographe David Hamilton, qu’elle accusait dans son livre « La consolation », sans le nommer, d’avoir abusé d’elle alors qu’elle n’était âgée que de 13 ans.
« Un livre nécéssaire pour moi, indispensable, qui m’a permis de désigner publiquement mon violeur alors que j’avais 13 ans, puisque je n’avais pas pu le faire dans le cadre d’un prétoire. Il m’a fallu écrire ce livre pour le pointer du doigt, et faire en sorte que la parole se libère, et faire entendre la cause des victimes, qui aujourd’hui sont trop muselées par la société et par la loi », explique-t-elle.
« J’ai choisi de révéler le nom de David Hamilton parce qu’entre la sortie de mon livre et cette révélation, il s’est passé des choses extraordinaires. Des femmes m’ont dit : ’j’ai vécu la même chose que vous, avec le même photographe.’ A partir de ce moment-là je me suis sentie plus forte. Et je me suis sentie en mesure de l’affronter publiquement en le nommant. Et en sachant aussi qu’on était en train d’approcher du but. Qui était de pouvoir enfin l’attaquer en justice devant les tribunaux car il y avait une femme qui elle-même avait été victime et était dans les délais de prescription », précise l’animatrice de RTL avant de revenir sur le suicide de David Hamilton.
« La mort de David Hamilton a été un véritable choc pour nous toutes. Il se sentait coincé. Il savait qu’on était nombreuses. Il se savait démasqué. Il souffrait d’une forme de déshonneur et il a préféré fuir que d’assumer ses responsabilités. Et pour nous ça a été une peine supplémentaire. Toutes les possibilités de le poursuivre se sont éteintes avec sa mort », fait savoir Flavie Flament.
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