« Je suis restée figée, passive, incapable de réagir », confie la première victime dont les confidences ont été diffusées dans le dernier numéro de l’hebdomadaire.
Et à son agresseur de lui lancer : « Tu as de la chance, je t’ai choisie, alors que tu n’es pas si belle ! Les autres adorent que je le leur fasse ».
Traumatisée par cet épisode, elle avoue avoir pensé au suicide. Elle a déjà porté plainte en 1997, soit dix ans après les faits.
Mais suite à une confrontation avec David Hamilton, le parquet a décidé de classer l’affaire.
Lucie a aussi été victime de viol. Au bout de la deuxième séance, elle demande à ses parents d’arrêter les séances.
Une autre victime se serait déjà manifestée. « Elle affirme avoir été violée à 14 ans, en 1967 » à Ramatuelle.
Il y a quelques jours, lors de son passage dans une émission de France 2, Flavie Flament expliquait qu’elle n’est pas la seule à avoir été abusée.
« Quand j’ai écrit La Consolation, quand j’ai choisi avec mon éditeur de mettre cette photo en couverture [cliché pris par le photographe lorsqu’elle était enfant, NDLR], je savais que ça appellerait d’autres voix et d’autres témoignages. Et je peux vous dire qu’aujourd’hui, je ne suis pas la seule à avoir vécu ces abus, ce viol de ce photographe. Au moment où je vous parle, (…) on est plusieurs femmes à nous retrouver dans la même histoire. Je savais que je ne pouvais pas être la seule », expliquait-t-elle.