Le journaliste qui officie depuis le début de la saison sur « Europe 1 » aux côtés de Maxime Switeck regrette que le polémiste ait pris trop d’envergure dans les médias ces dernières années.
« Journaliste multicartes, animateur d’une émission de télévision (Paris Première) et participant régulier d’une seconde (I-Télé), titulaire d’une chronique radio (RTL), signataire de nombreux papiers dans Le Figaro et Le Figaro Magazine, et invité régulièrement de toutes les émissions possibles et imaginables, probablement à cause d’une promesse d’audience ou de buzz, au motif inavoué que ce qui est un peu sale ne nuit pas aux recettes publicitaires, au contraire », indique Jean-Michel Aphatie.
« J’ai cohabité pendant des années sur la même antenne qu’Eric Zemmour, RTL en l’occurrence », rappelle le journaliste. « Après tout, j’aurai pu la quitter au moment de son arrivée, initiée par Christopher Baldelli (ndlr : le patron de RTL), mais je jugeais à l’époque paradoxal de me détacher de cette entreprise à laquelle j’étais attaché précisément à cause de la venue d’Eric Zemmour », poursuit le journaliste d’Europe 1.
« J’ai mis cependant des barrières, des digues fragiles et d’une certaine manière insignifiante. J’ai par exemple refusé de débattre avec Éric Zemmour sur l’antenne de RTL, à chaque fois que la direction m’en a fait la proposition. J’ai même, à partir de son odieuse chronique sur les ’bandes qui dévastent et dépouillent’ refusé de le saluer quand je le croisais dans la rédaction, en regrettant que ces propos horribles n’aient jamais été commentés par la direction de la radio ».