L’ambiance sur le plateau de l’émission "Face-à-face" sur BFMTV était tendue ce mercredi 15 mai lorsque Apolline de Malherbe a interrogé Éric Zemmour sur l’attaque du convoi d’Incarville et la réaction de Marion Maréchal Le Pen. Le débat a dérivé sur la peine de mort.
Face à la journaliste qui l’interrogeait sur la phrase de Marion Maréchal Le Pen, « traquer Mohamed Amra et ses complices comme des Kouachiet les arrêter, à tout prix, morts ou vifs », le compagnon de Sarah Knafo a approuvé ses propos.
Il a également plaidé pour une présomption de légitime défense pour les policiers, afin qu’ils ne soient « pas engoncés dans des règles qui les affaiblissent face à des assassins de sang-froid ».
Des propos qui ont choqué Apolline de Malherbe, qui a vu dans cette déclaration une incitation à la violence extrajudiciaire. « Vous estimez donc que le rôle de l’État, des représentants de l’État, ça n’est pas de dire : ’Capturez-les.’ Mais de dire : ’Morts ou vifs.’ C’est le far west... » a-t-elle réagi, stupéfaite.
Il semblait choquée par les propos de son ancien collègue au Figaro. Elle garde d’ailleurs un très mauvais souvenir de leur collaboration.
L’échange s’est ensuite tendu lorsque Apolline de Malherbe a interrogé Éric Zemmour sur son avis sur la peine de mort.
« Mort ou vif, ça veut dire qu’on donne une certaine autorisation... », a-t-elle lancé. Visiblement agacé, Éric Zemmour a alors coupé court à la discussion : « Apolline de Malherbe, on ne va pas faire l’émission là-dessus », a-t-il conclu.
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