Jean-Paul Belmondo s’est livré dans les colonnes du Parisien, où il évoque un accident vasculaire cérébral survenu en 2011, alors qu’il séjournait en Corse chez son ami Guy Bedos.
’La maladie a été terrible. Le docteur m’avait dit que je ne parlerais plus jamais. Mais je parle. J’ai retrouvé ma tête, complètement’, rappelle le chanteur de 82 ans.
’Ça fait trois ans que je me sens mieux. Avant, ça a été des années d’obsession, à ne penser qu’à la maladie, depuis l’AVC en 2001, j’étais tellement hésitant à chercher mes mots tout le temps. C’est mon père qui m’a donné la force de m’en sortir, même s’il n’était plus là. Il disait toujours : "Les ennuis, on les surmonte", dit-il.
"Mon père était patient, toujours calme. Je me rappelle cet instant merveilleux, à 5 ou 6 ans, quand il modelait mon buste. Je voulais être acteur tout jeune, mais je n’osais pas le dire. A l’école, je n’ai rien foutu’, se souvient Jean-Paul Belmondo, qui n’a ’même pas eu le certificat d’études primaires’.
’Mon père a fini par me dire : "Mais que veux-tu faire ?" Quand j’ai répondu acteur, il était très content’, se souvient l’acteur.
’Ma vie, aujourd’hui, c’est mon frère, mes amis Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort, Pierre Vernier, mes potes du conservatoire. Vous savez, au Conservatoire, je n’étais pas considéré, à part par mes copains. Les profs ne croyaient pas en moi. J’y ai passé quatre ans et je n’ai remporté qu’un deuxième accessit pendant tout ce temps, alors que d’autres cumulaient les prix’, fait-il savoir.
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