La France traverse une période de tensions depuis la décision du président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale. Et cela exacerbe les craintes de Brigitte Macron pour la sécurité de son mari.
A l’occasion d’un meeting organisé à Paris hier soir, Emmanuel Macron a précisé non seulement le statut il donnerait à la première dame s’il devenait président de la République, mais en profite aussi pour tacler indirectement Julie Gayet, la compagne de François Hollande, ainsi que l’ex compagne de celui-ci Valérie Trierweiler.
« Si demain je suis élu, elle aura à ce moment-là ce rôle, cette place, cette exigence, pas cachée derrière, pas dissimulée… », a avancé le leader d’En marche, candidat à l’élection présidentielle.
Il s’agit évidemment d’une pique lancée à l’encontre de François Hollande et Julie Gayet, qui depuis l’amorce de leur relation il y a trois ans, ne se sont jamais affichés ensemble en public.
Emmanuel Macron assure ensuite que Brigitte Macron n’aurait pas sa place « derrière un tweet ou une cachette ou autre ».
Il est évidemment fait référence à Valérie Trierweiler qui avait balancé sur François Hollande après que celui-ci ait soutenu son ex, Ségolène Royal, dans la bataille des législatives à la Rochelle.
Du rôle qu’occupera Brigitte Macron, si jamais son mari accédait à la présidence de la république, Emmanuel Macron en parlait au micro de RTL il y a quelques jours.
« Je pense qu’il est important de le clarifier, sinon on se retrouve dans des pratiques d’entre-deux, de dissimulation, qui sont impossibles à vivre », avait ainsi estimé l’ancien ministre de l’Economie et actuel candidat à la présidentielle, interrogé sur le statut de première dame.
Selon Emmanuel Macron, ne pas définir ce statut est une « forme d’hypocrisie ».
Brigitte « aura le rôle qu’elle a toujours eu auprès de moi, elle ne sera pas cachée, parce qu’elle partage ma vie, parce que son avis est important, et parce que la fonction présidentielle emporte quelque chose qui a une dimension personnelle », assurait le fondateur du mouvement « En marche ! » dans le cadre de l’émission d’Elizabeth Martichoux.
« Elle m’a toujours accompagnée, c’est mon équilibre, mais elle ne sera pas rémunérée par la République », expliquait-t-il, refusant de parler de « rôle officiel ».
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