Trois ans après sa disparition, le rockeur a d’ailleurs trusté la première place des artistes les plus marquant depuis 2000, devant Céline Dion, et Stromae.
Johnny Hallyday est en effet plébiscité par 34 % des sondés, ce qui devrait réjouir Jalil Lespert qui envisage de lui consacrer un film comme il l’a fait avec Yves Saint Laurent.
Cette popularité n’étonne pas Yves Santamaria, 71 ans, historien, maître de conférences à Sciences-po aujourd’hui retraité, et auteur de « Johnny, sociologie d’un rocker », publiés en 2010.
Ce professeur d écortique la popularité de l’artiste dans « Le Parisien », et en dévoile la raison.
« Johnny, c’est d’abord une qualité vocale et un physique impressionnants, pose l’universitaire. Impossible de le résumer à un produit fabriqué. Il s’est vite imposé comme une icône d’une génération, celle d’après-guerre, encore marqué par les traditions mais qui avait envie de modernité. », a-t-il précisé.
« D’un côté, la tradition de la chanson française, de l’autre la facette rock, rebelle ».
Ces mots iront droit aux coeurs de Laeticia Hallyday, qui se présente comme la gardienne de l’image de son regretté mari.