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C’est au tour de Lambert Wilson de allonger sur Le divan de Marc-Olivier Fogiel sur France 3, occasion d’évoquer son tabou sa bisexualité.
« La dépression m’a ouvert sur un amour plus vaste. J’ai aimé des hommes, des femmes. Mais c’est du détail tout ça. Ce qui compte, c’est l’amour avec un grand A ». Et d’évoquer ensuite sa relation passionnelle avec l’Abbé Pierre.
« La sexualité est surestimée. J’ai vécu une histoire d’amour incroyablement forte avec l’Abbé Pierre. On s’est aimé au premier coup d’œil. Un coup de foudre. Et il est évident que je n’ai pas couché avec l’Abbé Pierre ! ».
Les deux hommes se sont rencontrés en 1989 sur le tournage du film « Hiver 54 » dont l’acteur tenait la tête d’affiche. « Petit, j’étais terriblement mal dans ma peau, bouboule, pataud. J’étais tellement malheureux… », se souvient par ailleurs le comédien, qui explique que son mal-être provient de ses relations complexes avec son père.
Ce mal-être provient également de ses rapports d’une grande complexité avec son père, Georges Wilson. « La seule fois où je l’ai appelé Papa, c’était sur scène lorsque nous jouions "Eurydice" de Jean Anouilh. Dans la vie, c’était Georges ».
« J’aurais aimé que ma mère ait un amant. Que sa vie change. Un jour, je me suis dit « Je vais me suicider. Je ne peux plus supporter tout ça », se rappelle l’acteur dont le papa est mort depuis 2010.
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