Née à Beyrouth au Liban, Léa Salamé rappelle lors d’un entretien avec le magazine « Grazia », faire partie d’une génération qui a vu « son pays brûler aux infos tous les jours ».
La journaliste de France 2 est née en 1979 à Beyrouth. Quatre ans plus tôt, le pays était en proie à une guerre civile.
Et cette guerre allait durer une quinzaine d’années a rappelé Grazia, qui offre la Une de son dernier numéro à l’ex snipeuse de « On n’est pas couché », qui est issue d’une famille chrétienne.
Son père Ghassan Salamé, qui est politologue, a été ministre de la Culture du Liban au début des années 2000.
« On habitait à deux pas de l’endroit où était recroquevillé Yasser Arafat, le leader palestinien », se rappelle Léa Salamé, qui s’est exilée avec sa famille en France en 1984.
« Mes souvenirs de la guerre sont principalement auditifs. Puis, une fois en France, ils seront liés aux informations. Je suis de cette génération qui a vu son pays brûler au journal télévisé tous les jours », a-t-elle indiqué.
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