Marion Cotillard a frôlé la folie après avoir endossé le rôle de Edith Piaf pour le film d’Olivier Dahan, « La Môme », sorti en 2007. Et son état serait incompréhensible pour Vincent Cassel.
La compagne de Guillaume Canet aurait connu des moments de fragilité psychique après son interprétation remarquable d’Edith Piaf dans le film "La Môme" d’Olivier Dahan en 2007. Cette période troublante de sa carrière a été évoquée lors d’une curieuse confidence de Vincent Cassel.
Maman de deux enfants, l’actrice oscarisée avait dû subir des transformations physiques impressionnantes pour incarner le personnage d’Edith Piaf, notamment en se rasant les sourcils et une partie de son crâne. Cependant, dans une interview accordée au journal britannique "The Guardian", elle a abordé l’aspect psychologique du rôle.
Marion Cotillard a confié qu’après le tournage, elle se surprenait parfois à continuer de parler et de se comporter comme Edith Piaf, démontrant à quel point elle avait profondément vécu ce rôle. Elle a expliqué avoir tout tenté pour se détacher du personnage, allant jusqu’à pratiquer des rituels d’exorcisme et des anciens rites chamaniques au Machu Picchu au Pérou pour se "purifier". Cependant, elle a réalisé que le personnage d’Edith Piaf l’avait profondément marquée, en particulier parce que Piaf avait été abandonnée dans son enfance et avait une grande peur de la solitude.
Ces révélations de Marion Cotillard ont suscité l’étonnement, notamment de la part de Vincent Cassel. Lors d’un entretien avec Marie Claire, on lui a demandé si un rôle pouvait représenter un danger psychique pour un acteur. Il a répondu de manière tranchante en déclarant : "Non. Les acteurs qui perdent la raison à cause d’un rôle l’auraient perdue sans. C’est un métier facile à vivre, à partir du moment où on le fait pour le plaisir et qu’on ne lui donne pas plus d’importance qu’il en a." Il n’a toutefois pas mentionné le nom de Marion Cotillard.
Vincent Cassel a ensuite partagé son propre parcours, évoquant comment il avait évolué en tant qu’acteur, passant d’un perfectionnisme rigoureux à une approche plus détendue. Il a illustré son point de vue en expliquant qu’au début de sa carrière, il était très exigeant envers lui-même, mais qu’avec le temps, il avait appris à lâcher prise pour finalement adopter une attitude plus insouciante.
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