« Michel Drucker, une nuit de terreur en Normandie , arraché en pleine nuit par son tortionnaire », titrait l’an dernier le magazine, en référence au père de l’animateur, un médecin caractériel qui le considérait comme un cancre.
« Considéré à la maison comme la caricature d’un cancre, un bon à rien, et sans cesse dans le collimateur paternel », le petit Michel « dérouillait pour un oui ou un non ».
« Il me réveillait pour me faire réciter mes leçon », s’est rappelé Michel Drucker, traumatisé à vie par cette expérience.
« Quand on a dix ans et qu’on est réveillé comme ça par son père, on est tétanisé », a-t-il regretté. « Nul ne guérit de son enfance ».
Cet épisode, Dany Saval l’évoque dans Paris Match, qui rappelle que le père de Michel Drucker ne comprenait pas la raison de ses échecs scolaires.
Pour elle, ce serait sans doute lié à un déficit d’attention.
« Il lui avait mis une pression énorme pour qu’il réussisse à l’école, en pure perte. Du coup, il fallait que Michel se prouve constamment qu’il valait quelque chose et, comme il n’avait pas fait d’études approfondies comme ses frères, il avait quantité de connaissances à rattraper, ce qui l’angoissait beaucoup et le rendait très distrait », a précisé l’ancienne comédienne, qui a offert à l’homme de sa vie un univers « de sérénité qui lui permette de se concentrer ».
« Je l’ai allégé du quotidien. De sa vie, il n’a jamais eu de secrétaire particulier, d’assistant personnel ni même d’attaché de presse. Cela dit, il a deux atouts majeurs : il a une mémoire exceptionnelle et il est toujours à l’heure », explique-t-elle.