L’association Osez le féminisme a essuyé un revers judiciaire dans son combat contre le concours Miss France. Mi-octobre 2021, l’association avait saisi les prud’hommes pour dénoncer ce qu’elle considérait comme des pratiques discriminatoires et un non-respect du droit du travail au sein du concours.
Selon Osez le féminisme, les critères de sélection des candidates étaient trop restrictifs et leur préparation au concours, très chronophage, n’était pas encadrée par un contrat de travail.
L’association estimait que ces pratiques violaient le code du travail.
En juin 2022, les prud’hommes ont cependant rejeté la demande d’Osez le féminisme.
Malgré cet échec judiciaire, le concours Miss France dont la favorite cette saison serait Miss Nord Pas Calais, a décidé de faire évoluer ses pratiques.
Sous la pression des associations féministes et de l’opinion publique, les organisateurs ont revu certains de leurs critères de sélection et ont mis en place de nouvelles mesures pour mieux protéger les candidates.
">December 14, 2024