
Un mois après les terribles incendies qui ont ravagé une partie de Los Angeles, Laeticia Hallyday continue de vivre avec les séquelles de cette épreuve. Et le soutien de Frédéric, son nouveau compagnon n’y peut rien.
Après le premier concert des Enfoirés, Patrick Bruel a évoqué avec émotion les incendies qui ont ravagé sa maison à Los Angeles. Et il a précisé ce qu’il a refusé à son second fils, Léon.
Le chanteur, visiblement affecté, n’est pas encore retourné sur les lieux pour constater l’étendue des dégâts, préférant assurer les spectacles des Enfoirés.
« La question s’est posée évidemment de retourner dès le lendemain directement à L.A. pour constater les dégâts. Et puis, les Restos du Cœur sont une institution pour moi depuis toujours. Je n’ai jamais raté une édition et un concert », a-t-il expliqué dans Le Figaro/TV Mag.
« Aujourd’hui, je me demande si j’ai bien fait de décaler d’une semaine mon départ. Et bien oui, je pense. »
Patrick Bruel a souligné l’importance de ce qu’il a perdu, bien au-delà des objets matériels.
« Ça n’atténue pas la peine, elle est très très forte. Même si, évidemment, nous ne sommes pas les plus à plaindre mais ça n’enlève rien à la violence. C’est huit ans de vie, d’installation, beaucoup de souvenirs et de choses très intimes qui s’envolent », a-t-il confié avec émotion.
« On dit que c’est matériel : oui une machine à laver, tu la changes mais des dessins d’enfants... ». Heureusement, aucun de ses proches, ni ses deux fils, n’était présent au moment de l’incendie.
« Mon premier (Oscar, 13 ans) était rentré avec moi en France. Le deuxième (Léon, 11 ans) prenait l’avion à ce moment-là. Il m’a dit qu’il faisait demi-tour et j’ai refusé, pour ne pas rajouter de l’angoisse à l’angoisse. », a-t-il confié.
Patrick Bruel a pu compter sur le soutien de la troupe des Enfoirés.Il a décrit l’ambiance comme empreinte de « la chaleur, de la solidarité, de la bienveillance et beaucoup de tendresse et d’amour ».
« Comme c’est toujours le cas dans cette aventure, tient-il à préciser. Mais là, c’était particulièrement touchant. (...) Comme on dit ’The Show Must Go On’. »
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