Carla Bruni-Sarkozy, l’épouse de l’ancien chef de l’État Nicolas Sarkozy, a été interrogée ce jeudi en audition libre par les enquêteurs dans le cadre de l’information judiciaire portant sur la rétractation de l’intermédiaire Ziad Takieddine.
S’il est une chose qui étonne Carla Bruni-Sarkozy, c’est qu’il n’y ait pas du mouvement dans #MeToo dans le monde de la musique. Patrick Bruel a été accusé d’agression sexuelle et exhibition par des masseuses. Mais il a été blanchi dans cette affaire. L’artiste aurait été victime d’un complot.
« Il n’y a pas eu de #MeToo dans la musique. Ça ressemble bien au monde de la musique », plaisante la chanteuse, actuellement en tournée française. Elle se produira le 20 janvier à Lyon et le 26 à Paris. L’affaire qui a contrarié le quotidien de Patrick Bruel durant plusieurs mois a été occultée.
La maman de deux enfants dont la petite Giulia née de son mariage avec Nicolas Sarkozy explique dans la musique, il doit certainement y avoir prédateurs comme dans tous les milieux.
« Je ne sais pas pourquoi ce n’est jamais sorti. Peut-être que les victimes sont trop consentantes ? La musique adoucit les mœurs », ajoute l’artiste, qui évoque quelques changement grâce à ce mouvement.
Il est possible que cela intimide les prédateurs. « Je ne sais pas si ça va marcher. Et peut-être qu’il protège un petit peu les plus fragiles », déclare-t-elle.
Lorsqu’elle était mannequin, Carla Bruni a eu affaire à des prédateurs, et avait toujours conscience du danger. L’épouse de Nicolas Sarkozy a gardé les yeux ouverts.
« Mais nous avions une technique : on fuyait. Je me méfiais beaucoup du milieu de la mode quand je voyais qu’un d’étranger arriver », dit celle qui vit toujours avec cette forme de méfiance.
Carla Bruni connait « le monde et ses travers, l’espère humaine et sa cruauté ».
« Et je connais la vie maintenant ».
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