L’ex-complice de Muriel Robin, désormais installé à Bordeaux, où il soignerait ses additions, ne défile pas. Il a été sincère face aux juges, comme le rappelle le magazine Voici, qui reprend ses confidences dans les colonnes de sa dernière édition.
« J’étais tombé très profond dans la drogue, dans la toxicomanie lourde. » Mais s’il explique que la drogue est « plus forte que lui », il est conscient de douleur qu’elle a provoquée. Pierre Palmade ne le renie pas.
Et en évoquant les victimes de l’accident dont il est le seul responsable, il se dit horrifié.
« C’est monstrueux. J’ai bousillé la vie d’une famille », dit-il, allant même jusqu’à se dire « responsable de la mort d’un enfant ». Des propos forts « dont on ne sait s’ils sont la preuve d’un profond remords ou s’ils ont été choisis avec soin pour montrer au juge qu’il faisait preuve de repentance », commente la publication.
La suite de sa carrière a aussi été évoquée. Peu probable qu’il revienne. « Je ne suis pas sûr de pouvoir recommencer ce métier un jour », a conclu, lucide.
Comme le précise l’hebdomadaire, son procès attendu au printemps 2024 , même si aucune date précise n’a encore été dévoilée.
Il semble acquis que c’est au printemps 2024 que Pierre Palmade sera jugé. En état de récidive de consommation de « drogue, il risque, en théorie, jusqu’à quatorze années de prison ». Mais n’étant responsable « que » de blessures involontaires et « ayant sans doute prouvé qu’il faisait tout pour se soigner, sa peine sera probablement beaucoup plus légère que ça ».