L’affaire qui entoure Pierre Palmade, accusé d’homicide involontaire, prend un virage inattendu grâce à une expertise médicale récente. Les victimes impliquées dans l’accident survenu le 10 février dernier à Villiers-en-Bière, en Seine-et-Marne,...
Pierre Palmade a finalement brisé le silence et avoué sa culpabilité concernant le tragique accident de février dernier, qui a laissé des séquelles douloureuses à de nombreuses personnes, rappelle le magazine France Dimanche.
L’hebdomadaire rappelle en se basant sur ses confidences relayées par « Le Parisien », qu’il est rongé par la culpabilité.
Le drame s’est produit alors qu’il conduisait sous l’influence de stupéfiants, entraînant une collision avec une autre voiture, blessant gravement ses occupants.
Lors de son face à face avec le juge d’instruction, Pierre Palmade a évoqué les remords qui le hantent depuis ce jour fatidique. Ses propos déchirants dévoilent l’étendue de sa douleur.
« Je suis horrifié de savoir que je suis la cause de tout ça... C’est monstrueux. J’ai bousillé la vie d’une famille. Je m’endors et je me lève avec ça, sincèrement », a admis celui qui serait actuellement à Bordeaux, sa ville d’origine.
Pierre Palmade va échapper à des poursuites pour "homicide involontaire" en raison de circonstances particulières. Mais cela ne l’empêche pas porter le fardeau de la responsabilité, affirmant : « C’est de ma faute ». Il admet sa responsabilité dans la perte tragique du bébé d’une passagère , qu’elle a perdu après l’accident.
Les experts ont conclu que la collision était due à une "faute humaine" plutôt qu’à un problème mécanique, car le véhicule de Pierre Palmade était en parfait état et il conduisait sur une route droite offrant une bonne visibilité. Cependant, il affirme ne pas se souvenir clairement de l’accident, en attribuant une partie de la responsabilité à sa consommation excessive de drogues lors d’une fête dans sa résidence secondaire.
Actuellement, Pierre Palmade se remet de ses addictions grâce à une thérapie et est déterminé à reprendre le contrôle de sa vie.
Ce récidiviste, déjà condamné en 2019 pour des affaires liées aux stupéfiants, risque aujourd’hui une peine allant jusqu’à quatorze ans de prison, aggravée par les conséquences tragiques de son acte.
S’il commence peut-être à « éprouver les bienfaits de l’abstinence », Pierre Palmade « le sait, sa vie ne sera plus jamais la même ».
« Il se serait mis à dos une partie de sa famille, de ses amis, de son public… Il vivrait désormais avec l’enclume de la culpabilité fichée dans le cœur, et attendrait avec angoisse son procès. Récidiviste – il a déjà été condamné en 2019 pour « usage et acquisition de stupéfiants » –, il encourrait aujourd’hui jusqu’à quatorze ans de prison », est-il indiqué.
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