Pierre Palmade, la nuit agitée : Booba s’en prend à lui suite à un message d’Eric Zemmour sur fond de tragédie à Nanterre.
Grâce à Sarah Knafo, sa « seconde femme » comme la surnomme le magazine Public, Eric Zemmour arrive toujours à s’en sortir de ses déboires judiciaires. Il n’hésite pas à utiliser le mot magique, sur lequel son avocat à livrer.
« Nous avons les outils juridiques mais Eric Zemmour sait exprimer les choses pour que cela puisse passer. Il sait très bien qu’il ne peut pas dire TOUS les musulmans. S’il n’en vise qu’une partie, cela ne rentre pas dans le cadre d’une infraction », a déclaré l’homme de loi, alors que le candidat putatif à la présidence de la République a fait face aux juges de la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris.
Grâce aux conseils de la magistrate à la cour des comptes, désormais sa spin doctor, l’ancien sniper de On n’est couché sur France est conscient que la ligne rouge ne doit pas être dépassée, explique BFM TV, avant de prendre les explications livrées par l’intéressée dans son livre.
Il explique si aujourd’hui, il est poursuivi à cause de ses propos sur les mineurs isolés, c’est à cause de l’emploi de « tous « voleurs », des « assassins » et des « violeurs », alors que le mot magique est de ne surtout pas généraliser. Sa langue avait fourché avant de se rattraper.
« J’avais pourtant dit le mot magique », écrit-il. J’avais dit "la plupart" des mineurs isolés sont "délinquants, voleurs, violeurs". À deux reprises, je l’avais répété, ce mot magique. "La plupart", c’est le sésame ouvre-toi. C’est le moyen d’échapper aux condamnations judiciaires. C’est le cache-sexe du réel. Lors de ma diatribe contre ces mineurs isolés qui pourrissent la vie de nos villes, je m’étais laissé emporter une fois - une seule ».
Pas sûr qu’il s’en sortira toujours.
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