Révélée au grand public à l’âge de 14 ans, la chanteuse se rappelle avoir vécu cette période comme un cauchemar. Elle était souvent prise à partie dans la rue.
« J’intégrais un nouveau lycée à Fontenay-sous-Bois, où je ne connaissais personne à part une amie, Valérie. Je prenais le RER tous les matins à l’heure de pointe, avec des regards braqués sur moi », se rappelle la chanteuse de 42 ans.
« Mon image était tellement exposée, ma voix tellement présente sur les ondes qu’il y a eu un phénomène de saturation, de rejet. Et dans le monde des adolescents, c’est brut, pour ne pas dire brutal. J’en ai bien chié (rires) », poursuit Vanessa Paradis.
« On me crachait dessus dans la rue, on me tirait les cheveux , on m’insultait, on taguait les murs de ma maison, ‘p***’, ’salope’. Entre 14 et 16 ans, et jusqu’au film Noce blanche en fait, ça a été violent. Complètement l’inverse d’aujourd’hui », dit-elle celle qui ne changerait pour rien au monde cette période.
« Mais s’il fallait revivre tout ça pour avoir le rapport que j’ai avec les gens aujourd’hui, je signe sans hésiter. Parce que ça vaut le coup », glisse par ailleurs la chanteuse qui dévoile ses charmes dans « Vogue Paris ».