L’enfant est né de sa relation avec le réalisateur Mabrouk El Mechri avec qui, elle est toujours en couple malgré les rumeurs sur leur prétendue séparation.
« Devenir simplement capable de vivre bel et bien là, engagée dans la relation : c’était très nouveau pour moi. Puis, avoir un enfant, c’est percevoir très nettement le sentiment de la finitude. J’ai eu soudain ce sentiment puissant que la vie n’attend pas. Donc oui, depuis, je travaille plus et, je crois, mieux », confie dans un premier temps la comédienne, avant de préciser la raison pour laquelle elle a choisi de prénommer sa fille Ali.
« Le prénom de ma fille est, entre autres, un hommage à Ali MacGraw [héroïne de Love Story] et à Muhammad Ali. J’aime bien l’idée d’avoir un peu de ces deux êtres au fond de soi. Quand nous l’avons choisi il y a trois ans, les crispations identitaires étaient moins fortes, nous n’étions pas dans la même configuration qu’aujourd’hui, suite aux attentats. Alors disons que je le trouve encore plus beau maintenant, plus signifiant. Le fait qu’Ali ait des origines multiples me semble être une chance. Moi-même j’ai des origines juives, même si j’ai eu une éducation totalement athée », explique celle qui sera sur nos écrans à l’affiche de Victoria dès le 14 septembre prochain en salle.