
Condamné le 20 novembre dernier pour blessures volontaires aggravées, Pierre Palmade a commencé à purger sa peine au centre pénitentiaire de Bordeaux-Gradignan le 9 décembre. Et c’est là qu’il aurait développé une autre addiction.
Gérard Depardieu est au cœur d’une affaire judiciaire ! Depuis lundi, l’acteur comparaît devant le tribunal correctionnel de Paris, accusé d’agressions sexuelles par deux femmes, des faits qui remonteraient au tournage du film "Les Volets Verts" en 2021. Il reconnait être parfois vulgaire et grossier.
Mardi, la première plaignante, Amélie, une décoratrice de plateau âgée de 54 ans, a livré un témoignage bouleversant.
Elle a raconté comment Depardieu l’aurait immobilisée en lui saisissant les hanches et aurait tenu des propos déplacés, elle avait eu peu et s’était sentie humiliée.
Bien que l’acteur ait reconnu un contact physique, il a nié toute intention malveillante, expliquant qu’il cherchait simplement à éviter une chute.
Ce mercredi, c’est au tour de Sarah, une assistante réalisatrice de 34 ans, de s’exprimer à huis clos. Elle accuse également Gérard Depardieu de comportements inappropriés sur le plateau. Soucieuse de préserver son anonymat, elle a demandé que son prénom soit modifié et que son visage ne soit pas médiatisé.
Face à ces graves accusations, Gérard Depardieu se défend avec véhémence. Il admet volontiers son langage cru et son tempérament provocateur, mais rejette catégoriquement les allégations d’agressions sexuelles.
"Je suis un vulgaire, un grossier, un ordurier mais je ne suis pas que ça. Je respecte les gens. J’adore regarder les gens faire leur métier. (...) J’ai des enfants, je passe beaucoup de temps avec mes enfants, avec leurs amis. Même l’enfant de mon avocat Me Assous, je joue avec lui. Mais c’est vrai que je bouscule des fois comme un vieux pépé", a-t-il déclaré devant le tribunal.
Ce procès, qui se déroule dans le contexte du mouvement #MeToo en France, est suivi de près par l’opinion publique et les médias. Il soulève des questions cruciales sur la culture du cinéma français et la tolérance passée envers certains comportements. Si Depardieu est reconnu coupable, il encourt une peine allant jusqu’à cinq ans de prison et une amende de 75 000 euros.
Le verdict de ce procès très médiatisé est attendu dans les prochains jours, et il pourrait avoir des répercussions importantes sur la carrière de l’acteur et sur le paysage cinématographique français.
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