Pourtant, dans un entretien accordé à Libération le 7 décembre, elle a accepté de revenir
Elle avait 14 ans lorsqu’elle a croisé le futur président de la République pour la première fois. Tous deux étaient en classe de troisième. Ce jour-là, une simple rentrée scolaire allait pourtant devenir le point de départ d’une amitié singulière. À cette époque, elle ignorait encore que son camarade allait devenir son beau-père.
Lors de cet échange avec Libération, Laurence Auzière, qui s’installe en Chine, se souvient de ce premier jour de classe et du sentiment immédiat que lui a inspiré son nouveau camarade.
« Dans ma classe, il y a un gars, Emmanuel Macron. Il sait tout sur tout [...] Il était stratosphérique », confiait-elle à sa mère.
Une admiration qui, au départ, n’empêchait pas les petites remarques piquantes. Elle se rappelle d’ailleurs avoir taquiné Emmanuel sur son attitude en classe.
« Même en dessin, il était nul, mais il disait à la prof qu’il finirait chez lui pour le donner à sa mère », se souvient la cardiologue et artiste.
Face à cette assurance, Laurence lui avait lancé : « T’en as pas assez de fayoter ? ».
« Laurence était sa confidente”, écrit Libération, et ils se racontaient tout sur le chemin de l’école, même leur rêve.
« Moi, c’était une maison avec piscine et cinq enfants », se souvient Laurence Auzière. Quant à “Manu”, comme elle le surnomme, ses ambitions étaient différentes.
« Je ne me définis pas par les enfants. Je ne veux pas une vie comme les autres », aurait-il dit à son amie.